Halal, substances nocives: savoir décrypter une étiquette
Un packaging de malade, des couleurs attrayantes, des slogans accrocheurs…Les emballages alimentaires font tout pour nous attirer mais il suffit de déchiffrer l’étiquette pour vite être effrayée !
Triphosphate de calcium, huile hydrogénée, glutamate de sodium…Est-ce une pâte à tartiner ou un shampoing ? Des substances alimentaires peuvent-elles être aussi « chimiques » ?
A moins d’être biologiste ou chimiste, déchiffrer une étiquette semble être un exercice bien compliqué. Il est de notre devoir de nous soucier de la licéité des ingrédients mais également de l’effet nocif de toutes ces substances sur notre organisme, il est dès lors, encore moins aisé de faire les bons choix.
Comment faiiiiire s’il vouuus plaiiiit ?
1°) Halal ou Haram ?
La liste des additifs étant très longue et impossible à analyser en un simple article, je vous réfère à un lien intéressant, reprenant ces derniers un par un.
http://www.halaltribune.info/index.php/en/154-guide-liste-des-e-additifs-alimentaires-halal-haram
Il y a également certaines substances sujettes à divergence comme la gélatine ou la présure.
– La présure est une enzyme extraite de l’estomac de la vache, utilisée par la suite dans le processus de fabrication des fromages. Selon les écoles, sa consommation est soit licite soit non. A l’heure actuelle, les industriels ont souvent recours à de la présure chimique, mais cela n’est pas forcément précisé sur l’étiquetage.
– La gélatine (que tout le monde connaît^^) a également fait couler beaucoup d’encre.
Il s’agit de déchets ( il faut dire les choses clairement) animaux chauffés pour former une sorte de gelée.
– De même que pour la présure, il y a deux avis différents. La gélatine pourrait être halal, car même si elle provient d’un animal impur, il n’en subsiste ni odeur, ni couleur, ni goût dans le produit fini. D’autres disent que la structure moléculaire ne changeant pas, la substance reste impure.
N.B : concernant la gélatine, il faut savoir qu’en Europe, elle provient le plus souvent du porc. Elle reste cependant licite (selon le 1er avis).
2°) Qu’en est-il de la nocivité et de l’impact sur notre santé
Normalement, selon la législation, les additifs présents dans l’alimentation ne devraient pas présenter de danger pour la santé. Ce qui est bien loin de la réalité.
Le conseil le plus sincère et honnête que je vous donnerai, c’est de vous éloigner tant que possible des aliments contenant plusieurs additifs. Une étiquette comportant plus de trois noms d’additifs doit suffire à vous faire renoncer à sa consommation.
Je conviens parfaitement qu’il ne s’agit pas d’un exercice des plus évidents mais voici les différents types d’additifs nocifs ainsi que leur « utilité »
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- E100 à E199 : colorants (souvent inutiles ou trompeurs)
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- E200 à E299 : majoritairement des conservateurs (peuvent provoquer des réactions allergiques)
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- E300 à E399 : antioxydants et des acidifiants (acceptables et même utiles dans certains cas, à condition de ne pas abuser)
- E400 à E585 : surtout des émulsifiants et des épaississants ( ils servent le plus souvent à camoufler l’absence d’ingrédients de base (œufs dans les glaces ou la mayonnaise)
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- E620 à E640 : exhausteurs de goût (avec l’exemple du glutamate de sodium qui augmente le risque d’obésité, de diabète et qui ronge nos cellules nerveuses).
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- E950 à E967, E420, E421 : édulcorants artificiels (dose très vite dépassée pour les enfants, des études tendent aussi à démontrer qu’ils rendent moins efficaces les signaux de la satiété)
Evitez ainsi les plats préparés du commerce, les aliments transformés aux couleurs vives (ex surimi, bonbons…) qui sont les plus susceptibles d’en contenir.